Ma Santé, Mon Bien-Etre

Parents, adultes, les ados sont bien dans leur peau et contents de leurs relations avec vous.

Mais un quart des ados se sent gêné par des adultes trop ternes

Le 8^ème baromètre Ipsos Santé/Fondation Pfizer informe sur l’état moral de la jeune génération : les ados iraient encore mieux qu’en 2011.

 Les trois quarts se sentent bien à l’école, sont satisfaits de ce qui leur arrive et se sentent bien dans leur peau.

 Mais les adultes ne comprennent pas toujours les besoins des ados :

 Alors que 68% des adultes pensent que leurs amis comptent plus pour les ados, les trois quarts des ados pensent que leurs parents leur apportent beaucoup en matière de valeurs. Leur modèle est d’abord la mère (pour 92% d’entre eux), le père (74%), un ami (50%).

 Pour Caroline Thompson, Docteur en psychologie clinique : « Les adultes ont beaucoup de mal à comprendre les messages contradictoires des adolescents. Par exemple, les parents ne perçoivent pas que leurs enfants ont besoin à la fois d’autonomie et d’un garde-fou. »

 Les ados dans l’ensemble vont bien car ils ont beaucoup de possibilité d’expression, mais 25% se sentent mal dans leur évolution et sont gênés par des adultes trop ternes.

 « Une bonne partie des adultes ont le sentiment de ne plus avoir de pouvoir, que l’avenir leur échappe. Pour contrebalancer cette sensation, les adultes vont avoir tendance, paradoxalement, à prendre une position négative et à renvoyer ce miroir défaitiste aux ados » indique le Professeur Philippe Jeammet.

L'optimisme, la joie favoriseraient une meilleure santé.

Des études de la médecine moderne des comportements montrent que l'optimisme et la joie  permettent de réactionner des neurones, et sont corrélés à la baisse des hormones du stress (facteurs coagulants).

par Sylvie Villalard-Lavauzelle

Ipsos vient d’effectuer, à la demande de la Foire de Paris, une enquête sur la joie pour les Français.  Celle-ci  dément la mélancolie ambiante :

• Pour 66%, la joie « c’est d’abord être avec les autres ».
• 84% se reconnaissent un naturel joyeux, surtout les femmes et les jeunes.
• Le passé suscite plus de joie que le futur.
• La plus grande joie est d’abord de savourer un bon repas, en second d’écouter de la musique.
• Les objets qui donnent le plus de joie sont, dans l’ordre :

-  pour les hommes, les vêtements, un ordinateur, un smartphone, un CD/DVD.

-  pour les femmes, les vêtements, les chaussures, les livres, les produits de beauté.

• C’est la rupture de la routine qui apporte le plus de joie : découvrir de nouvelles activités et de nouvelles personnes.

 Dans son livre  Changer…en mieux  (Editions Plon), le Professeur Lejoyeux , Médecin psychiatre spécialiste des addictologies , indique dix leviers pour nous aider à sortir de la routine, à oser sans peurs ni regrets des expériences nouvelles. Le changement est une nécessité pour surmonter les crises et vivre mieux. La biologie du cerveau montre aussi que c’est un plaisir.

Il  confirme par son expérience médicale : « Ceux qui sont heureux ont acquis, sans le vouloir ou après un effort personnel, la principale qualité de la joie moderne : reconnaître leurs expériences  du moment présent agréables et en anticiper de nouvelles.»

 

 

 

 

Les baies de goji : un bienfait pour la santé

Les baies de goji apparaissent comme l'aliment le plus complet pour conserver la santé.

pae Sylvie Villlalard-Lavauzelle

Les moines thibétains ont découvert leurs vertus il y a plus de 4500 ans, ainsi que la médecine chinoise. Les baies de goji sont récoltées dans des régions proches de l’himalaya et des régions qui bordent la Mongolie intérieure et du Cachemire. Les baies de goji sont devenues populaires récemment en Occident par leurs propriétés antioxydantes.

Les bienfaits de ces petites baies ovales de couleur rouge, des deux espèces Lycium Barbarum et Lycium Chinense, ont été mesurés par le Test ORAC (Oxygen Radical Absorbance Capacity) qui permet de mesurer la capacité qu’ont les antioxydants à lutter contre les radicaux libres, responsables du vieillissement cellulaire. 20 grammes de baies de goji par jour apporteraient entre 3000 et 3500 unités ORAC couvrant ainsi une bonne partie des 5000 unités recommandées.

 Les baies de goji apportent à l’organisme :

• Les vitamines A, B, C, E,
• 18 acides aminés dont 8 essentiels.
• 21 minéraux et oligo-éléments, fer, zinc, calcium, magnésium, potassium, sélénium, cuivre, phosphore.
• 21 polysaccharides dont 4 uniques et des caroténoïdes (lutéine, zéaxanthine) pour la vision. Les polysaccharides sont produits par certains végétaux comme mécanisme de défense contre les virus, bactéries, moisissures, parasites, polluants toxiques et radicaux libres provenant de leur environnement.
• Selon des études japonaises, le germanium, présent dans le goji, est utilisé pour le traitement du foie, des poumons, de l’utérus, du cancer cervical et des testicules ; il neutralise la formation de l’ion hydrogène en inhibant la formation de l’ADN cancéreux.Beaucoup d’autres études confirment une diminution dans la reproduction des cellules cancéreuses. Le Professeur David Khayat dans son livre « Le vrai régime anti cancer » indique que « Même s’il est encore trop tôt pour affirmer son intérêt en prévention du cancer, c’est certainement un produit à suivre ».

Sachet de 500g de baies de goji séchées au soleil : environ 20€ dans les magasins diététiques, environ 15€ sur internet.

On vend maintenant cet arbre peu fragile chez tous les bons pépiniéristes et sur internet pour environ 10€ selon la hauteur.

 

 

 

Comment conserver de bonnes fonctions cognitives après 70 ans (et même dès 50 !) : 2. Consommer une alimentation peu calorique.

Le meilleur moyen d'être en forme !

par Sylvie Villalard-Lavauzelle

A l'âge de 70 ans ou plus, plus la quantité de calories consommées chaque jour est élevée, plus le risque de déficience cognitive légère est important, conclut une étude de l’American Academy of Neurology menée par le Docteur Yonas Geda de la clinique Mayo (Arizona). Son étude a été menée sur 1.233 personnes âgées de 70 à 89 ans, dont 163 étaient atteintes de déficience cognitive légère. Les participants ont répondu à un questionnaire sur leurs habitudes alimentaires et ont été divisés en trois groupes égaux en fonction de leur consommation calorique quotidienne. Un tiers des participants consommaient entre 600 et 1.526 calories par jour, un tiers entre 1.526 et 2.143 calories et un tiers entre 2.143 et 6.000 calories par jour.

 Le risque de déficience cognitive légère fait plus que doubler pour le groupe à plus forte consommation calorique par rapport au groupe le plus faible.

 Cette étude confirme l’observation des populations connaissant la plus importante longévité, comme à Okinawa, dont l’habitude est de sortir de table non rassasiées.

 

Comment conserver de bonnes fonctions cognitives après 70 ans (et même dès 50 !) : 1. S'entraîner par des jeux et exercices

Ah ! quel bonheur de conserver un esprit vif à tout âge.

par Sylvie Villalard-Lavauzelle

Les fonctions cognitives sont la mémoire, la concentration, la logique, le langage ou le traitement visuo-spatial. Des jeux et exercices cérébraux récréatifs pour tout âge permettent de s’entraîner sur internet à son rythme et selon ses capacités. Pour être plus efficace, l’entraînement cérébral doit se faire de façon régulière et agir sur les cinq dimensions cognitives.

Les jeux d’entraînement cognitifs sont utilisés dans plusieurs services hospitaliers comme outil thérapeutique. Le programme d’entraînement est utilisé dans le traitement et le suivi de patients présentant une dépression avec des troubles cognitifs de la mémoire, des troubles attentionnels, des troubles adaptatifs avec une difficulté à faire face à une nouvelle situation, la sensation d’une pensée peu flexible.

Le Docteur Diane Samama, Psychiatre et Psychothérapeute, Chef de clinique à l’Hôpital de la Pitié Salpétrière estime que « la remédiation cognitive est un outil puissant et efficace permettant de trouver très rapidement l’estime de soi pour des patients dépressifs qui sont en échec thérapeutiques ».

 Happyneuron propose sur internet des jeux et exercices très bien faits, variés et attractifs.

Abonnement 14.90€ttc par mois, 79.80€ttc par an, 119.90€ttc pour 2 ans, 250€ttc illimité.

 

Comment compenser dans la journée les nuits mauvaises ou trop courtes ?

Ah ! quel bonheur de se sentir reposé par un sommeil suffisant.

par Sylvie Villalard-Lavauzelle

1. L’art de la sieste (interdiction d’être dérangé)

•  Micro sieste : 2 à 3 minutes, plutôt relaxation que sommeil, respiration ample et tranquille, attention concentrée sur un vide agréable (image ou respiration).

• Sieste classique : 15 à 20 minutes, à l’abri de la lumière, position confortable mais pas forcément allongée, de préférence après le déjeuner.

• Somme : 60 à 90 minutes, dans les mêmes conditions que la sieste classique, réservé aux personnes en déficit de sommeil (- 6 heures par nuit). 

         2. Exemple du sommeil des navigateurs dans une course au large 

Jean-Pierre Dick, vainqueur de la Barcelona Word Race 2011 et de la transat Jacques Vabre 2011, explique sa gestion du sommeil :

• Déterminer précisément à quels moments s’ouvraient mes portes du sommeil, ceci par les études du  Centre du sommeil de l’Hôtel Dieu et de l’European Sleep Center. Grâce aux enregistrements, j’ai pu individualiser mes heures les plus propices à l’endormissement.

• Pendant une course au large, j’essaie de dormir pendant  2 ou 3 phases la nuit,  plus 2 ou 3 siestes plus courtes dans la journée,  pour un total d’environ 5 heures de sommeil par 24 heures.

• Le « lit » conçu avec l’aide technique de l’Association Pour la Literie permet l’apparition rapide et importante de sommeil lent profond, donc d’un sommeil de qualité.

 Informations sur la Journée du Sommeil : Institut National du Sommeil et de la Vigilance

On peut boire l'eau du robinet en Ile-de-France : elle est de "très bonnne qualité"

Peut-on boire, sans danger pour la santé, l'eau du robinet en Ile-de-France ?

par Sylvie Villalard-Lavauzelle

L’Agence Nationale de Santé (ARS) d’Ile-de-France présente son bilan 2010 sur la qualité de l’eau dans la région, après plus de 25 000 prélèvements d'eau et analyse de plus de 450 paramètres, en lien avec les laboratoires agréés par le Ministère de la Santé :

• Qualité bactériologique : excellente pour 99.9% de la population de la région.
• Teneurs en pesticides : conforme pour 94.6% de cette population.
• Teneurs en nitrate et fluor : conforme pour 100% de cette population.

Quelle alternative pour les insomniaques ?

 1. Dormir peu ou mal + être fatigué et éventuellement dépressif. 

2.  Dormir suffisamment par des somnifères + augmenter le risque de décès/cancer. 

 Le British Medical Journal vient de publier une étude de la Scripps Clinic Family Sleep Center de la Jolla (Californie) ayant étudié 23 676 sujets et 10 529 patients prenant des hypnotiques (somnifères). Parmi ces hypnotiques  figuraient des barbituriques, des antihistaminiques sédatifs et des benzodiazépines, notamment le zolpidem (molécule à action courte supposant apporter une sécurité plus grande).

  La conclusion de cette étude est la suivante :

• Le risque de décès serait multiplié par 3.6 pour moins de 18 doses annuelles jusqu’à 5.3 au-delà de 132 doses.
• Le risque de cancer serait accru de 35% pour les consommateurs de plus de 132 doses d’hypnotiques par an.

Cette étude appelle plusieurs remarques :

• Elle mérite notre attention car les français sont de grands consommateurs de psychotropes (substance agissant sur le système nerveux central) :   5^ème rang des médicaments consommés. Les  hypnotiques (somnifères) sont consommés par 6.4% des hommes et 11.1 % des femmes,  et en proportion croissante avec un mauvais état de santé  et l’âge (32% des personnes de plus de 65 ans et 40% des personnes de plus de 85 ans).

• Les hypnotiques sont reconnus comme ayant une action néfaste sur la mémoire des personnes âgées et celles souffrant d’insuffisance respiratoire chronique.

• On sait que l’insomnie est facteur de dépression.

• Différentes publications font un lien entre hypnotiques et suicide.

 Les auteurs de l’étude recommandent une psychothérapie comportementale   pour éviter l’excès de consommation de psychotropes.

 

 

 

 

 

Le sucre, une menace sur la santé des enfants ?

Le sucre est-il néfaste pour la santé des enfants : 2 points de vue

par Sylvie Villalard-Lavauzelle

Des chercheurs de l’Université de Californie (San Francisco) ont publié dans l’édition du 1^er février 2012 de la revue Nature un article sur les méfaits du sucre sur les enfants : la consommation excessive de sucre serait non seulement à l’origine de troubles métaboliques, mais créerait également une forte dépendance et altérerait la régulation de l’appétit.

La Société Française de Pédiatrie a fait le point :

Diabète chez l’enfant : excès de sucre en cause ?

L’excès de sucre n’est pas la cause des diabètes de type 2 en augmentation chez les jeunes. Le responsable est l’augmentation de l’obésité massive qui touche tout particulièrement certaines ethnies qui y sont prédisposées.

Le sucre aussi toxique et addictif que le tabac ou l’alcool ?

L’addiction se traduit par l’existence :

• d’une dépendance physique caractérisée par des manifestations de tolérance entraînant des besoins de plus en plus conséquents pour obtenir le même effet
• des symptômes de sevrage lorsque l’individu est privé de la substance en question.

Elle conduit donc à un comportement cherchant à se procurer de manière incontrôlable la substance dont on est dépendant.

Les sucres ne suscitent aucun de ces signes physiques ou comportementaux.

Risque d’obésité ?... ou de carences.

L’appétit est parfaitement régulé chez l’enfant. Le poids d’un enfant est programmé et son hypothalamus a pour fonction de réguler son appétit et son activité physique pour assurer l’évolution pondérale selon cette programmation, en grande partie génétiquement déterminée. Chez l’enfant obèse, la programmation du poids se fait à un niveau plus élevé, ce qui explique son appétit accru.

Chez l’enfant, en cas de repas plus riche, le système de régulation de poids va moduler l’appétit pour compenser l’excédent énergétique sur les repas suivants. La courbe de poids restera donc régulière.

Des repas trop riches en sucres, et donc en calories, risquent, du fait de la régulation de l’appétit, d’entraîner une diminution de la consommation des autres aliments, et notamment de ceux  apportant calcium, fer, vitamines et autres oligoéléments.

La consommation excessive de produits  sucrés peut donc être responsable de carences nutritionnelles, et non de surcharge pondérale.

 

Eviter d'attraper une gastro-entérite.

La meilleure et plus simple prévention : le lavage des mains

par Sylvie Villalard-Lavauzelle

Potentiellement nous pouvons tous être contaminés par une gastroentérite.  La précaution de base est le lavage des mains :

•  après être allé aux toilettes,
•  avant de faire la cuisine,
•  après avoir pris les transports en commun.

C'est une précaution quotidienne indispensable, même sans épidémie  menaçante !