Pour soulager nos différents maux, stress, problèmes articulaires et musculaires (entorses, luxations, tendinites, rhumatismes, sciatiques, périarthrite…), troubles digestifs et gynécologiques, migraines, certains troubles de la sphère ORL (sinusites, acouphènes), certaines allergies, dépression nerveuse, fatigue, nous recherchons des médecines douces en accompagnement. Cela peut être la sophrologie, le yoga ou autre discipline apportant détente et vitalité.
Parmi celles-ci, la fasciathérapie est une nouvelle approche non conventionnelle pour lutter contre la douleur et le mal être. Ni massage, ni manipulation, la méthode repose sur le toucher et la capacité des mains du thérapeute à ressentir les micro-mouvements les plus subtils du corps.
Les fascias sont des tissus conjonctifs (des membranes fibreuses) qui recouvrent les muscles, les organes et les viscères. Ils portent un nom différent selon leur densité fibreuse : le fascia entourant les poumons se nomme la plèvre.
Très sensibles à toute forme de stress physique ou psychologique, ces tissus traduisent la moindre agression du corps. Or, la qualité et la bonne santé d’un tissu dépend de son rythme sanguin et de la qualité de sa pulsation. L’harmonisation de la circulation artéro-veineuse, et indirectement le flux lymphatique, facilitent les échanges entre les cellules afin de rapprocher le corps de son homéostasie et de lui redonner son vrai tonus.
Qui sont les praticiens de la fasciathérapie ?
Il y a environ 500 praticiens en France qui se nomment fasciapulsologue ou fasciathérapeute selon leur école d’appartenance. Certains sont des kinésithérapeuthes ou des ostéopathes de formation.
La fasciathérapie est-elle reconnue scientifiquement ?
Aucune étude scientifique n’a confirmé l’action positive de la fasciathérapie, mais l’extrême détente qu’elle procure apporte un mieux-être déterminant pour les patients. La discipline est présente dans les centres antidouleur ou de lutte contre le cancer et le sida.