Ma Santé, Mon Bien-Etre

Diminuer les douleurs des rhumatismes inflammatoires

Les rhumatismes créent des douleurs qui empoisonnent la vie. 

par Sylvie Villalard-Lavauzelle

Voici  le traitement simple, sans ordonnance, que j’utilise comme modificateur de terrain  pour diminuer les douleurs des rhumatismes inflammatoires :

•  Dissolvurol, gouttes (0.25%) (silice),  60 à 120 gouttes par jour avec de l’eau, en dehors des repas. Prix : 3.70€ environ.
• Urarthone, Labotatoires Lehning, 1 cuiller à soupe le matin à jeun et le soir au coucher. Prix : 8€ environ.

Je me contente de 30 gouttes de Dissolvurol et une cuiller à soupe d’Urarthone par jour le matin à jeun et m’en trouve bien. Les douleurs dans les mains et les pieds ont pratiquement disparues.

 Attention :

Ceux-ci sont des médicaments, pas d'utilisation prolongée sans avis médical, garder hors de portée des enfants, lire attentivement la notice. Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien. Si des effets indésirables surviennent, prenez contact avec votre médecin. Ce blog ne prétend jamais se substituer à un traitement en cours de quelque nature que ce soit. Si votre médecin vous a prescrit un traitement, il vous appartient de le poursuivre jusqu’à son terme.

 

L'automédication doit être "responsable"

L'automédication : oui. De façon responsable. 

par Sylvie Villalard-Lavauzelle 

L’automédication est définie comme un moyen de soulager des pathologies aigües ou chroniques bénignes sans consultation médicale. Elle s’adresse principalement à des individus en bonne santé, ne souhaitant pas consulter un médecin par manque de temps ou parce qu’ils souhaitent prendre en charge leurs symptômes.

Près de 85% de la population pratique l’automédication, en utilisant les 432 médicaments en accès libre. Celle-ci est amenée à croître dans les années à venir tant en raison des conseils  appréciables des pharmaciens que du manque de temps pour consulter un médecin et du déremboursement croissant des médicaments.

Quelles sont les personnes qui ne doivent pas s’automédiquer ?

Les personnes qui ne doivent pas s’automédiquer sont les populations à risque : personnes âgées, enfants, diabétiques, femmes enceintes ou qui allaitent, ainsi que les personnes souffrant d’hypertension, de problèmes vasculaires, ayant eu de gros antécédents de santé.

 Quelles pathologies peut-on soigner sans consulter un médecin ?

On peut s'automédiquer pour les petits maux de la vie courante : douleurs, fièvre, maux de tête, coups et bleus, rhume, toux, rhinite, maux d’estomac, mal des transports, fatigue, insomnie, constipation, sevrage nicotique.

Je deviens presbyte, quelles sont mes options ?

 

Plusieurs moyens permettent de corriger la presbytie (trouble de la vision de près).

par Sylvie Villalard-Lavauzelle

La presbytie est un vieillissement normal de l’œil, et plus spécifiquement du cristallin : c’est lui qui accommode en modifiant sa forme grâce à sa souplesse. Cette souplesse, considérable à la naissance, diminue avec le temps et cela devient gênant vers 45-50 ans. A partir de 60 ans, la totalité de l’accomodation est perdue et la correction « n’évolue plus ».  A noter que les myopes « moyens » sont pratiquement non  affectés par ce phénomène en vision de près.

Comment corriger la presbytie ?

Quatre options se présentent :

1.  Des verres correcteurs adaptés, appelés lunettes loupes, qui permettent de lire de près, mais brouillent la vue de loin. 
2. Des verres progressifs, devenus multifocaux à triple foyer, vision en haut de loin, vision en bas de près et vision intermédiaire entre les deux. 
3. Des lentilles de contact en mono-vision ((l’œil dominant voit de loin, l’œil dominé voit de près) ou multifocales  (de plus en plus efficaces et désormais parfaitement perméables à l’oxygène).
4.  La correction chirurgicale pour compenser  l’accommodation (la  restauration de la perte de l’accommodation n’est pas satisfaisante actuellement). La compensation de la perte d’accommodation est effectuée par les techniques du presbylasik et surtout des implants multifocaux.

• Le presbylasik : c’est un laser excimer qui permet de corriger  myopie, hypermétropie et astigmatisme  chez les jeunes presbytes (45 à 55 ans) présentant encore une petite accommodation résiduelle et une clarté cristallinienne.
• Les implants multifocaux : 

-          Les implants rétractifs qui assurent une très bonne vision de loin et intermédiaire

-         Les implants diffractifs qui offrent une très bonne vision de loin et de près

 

A qui s’adresse la chirurgie de la presbytie ?

Il faut noter que dans l’état actuel des méthodes de correction disponibles, tous les patients ne peuvent pas bénéficier d’une opération de leur presbytie. Il est nécessaire qu’une bonne intégrité de la rétine, un bon équilibre entre les deux yeux et une plasticité cérébrale préservée soient réunis. Il faut par ailleurs que la personne comprenne qu’il ne peut être possible de lui restituer les performances visuelles de ses 20 ans, mais que la chirurgie ambitionnera de lui redonner la faculté de vivre l’essentiel de ses activités quotidiennes sans lunettes, au prix parfois d’une petite altération de la qualité de vision (moindre vision des contrastes et plus grande sensibilité à l’éblouissement).

 Comment se passe la chirurgie de la presbytie ?

C’est une chirurgie ambulatoire. L’anesthésie est locale par des gouttes (anesthésie topique). L’intervention est rapide, une petite demi-heure par œil, et souvent moins, les deux yeux dans la même séance.  Elle ne provoque aucune douleur. L’immobilisation postopératoire est courte (quelques heures). Une retouche est possible.

 Qui pratique la chirurgie de la presbytie et à quel prix ?

Seuls les ophtalmologistes chirurgiens sont en mesure de pratiquer cette chirurgie. Il faut compter 500 à 1500 euros par œil, selon la région et le chirurgien (les investissements techniques sont très lourds). Certaines mutuelles prennent en charge une partie des frais.

 

 

 

Inactivité physique et cancer : plus vous restez assis, plus votre risque augmente

 

Bouger 1 à 2 minutes par heure

par Sylvie Villalard-Lavauzelle

Tel est le résultat sur l'inactivité et le cancer, présenté par d’éminents scientifiques lors de la Conférence annuelle de l'American Institute for Cancer Research (AICR) de novembre 2011,  avec de nouvelles estimations stupéfiantes du nombre des cancers qui pourraient être évités si l’on bougeait davantage. Au moins une fois par heure. Dans l’étude de l’AICR ont été mesurés la corpulence, le taux d’hormones sexuelles, l’insulino-résistance et l'inflammation, ces indicateurs du risque de cancer. Et ces marqueurs s’avèrent réduits même par de très courtes pauses physiques régulières dans la journée.  

 

Augmenter son activité physique peut réduire le risque de 20-30% selon les cancers :

 - 25 à 30% pour les cancers du sein et du colon

- 10 à 20% pour le cancer de la prostate

- 30 à 35 % pour le cancer de l’endomètre

 

Il ne s’agit pas seulement de 30 minutes d’exercice physique quotidien, modéré à vigoureux,  essentiel  mais pas suffisant. Mais ce sont les pauses régulières et les petites activités physiques qui feront la différence. L’AICR  appelle donc chacun, en complément de l'exercice physique, de couper chacune des heures de bureau d’1 à 2 minutes d'activité. Ces pauses peuvent être aussi simples que marcher vers le bureau d'un collègue (au lieu d'envoyer un e-mail, par exemple), se lever et se promener pendant les appels téléphoniques et les conference-calls…

Par ailleurs, la marche quotidienne rapide reste un principe de base : elle contribue à réduire plusieurs grands facteurs de risques biologiques de cancer.

 

 

Peut-on amener des bébés en montagne ?

Les bébés adorent la neige, mais sachez les protéger.

par Sylvie Villalard-Lavauzelle

L'équipe d'Ifremmont (Institut de Formation et de Recherche en Médecine de Montagne www.ifremmont.com) a bien voulu répondre à nos questions  sur les précautions à prendre pour amener des bébés en montagne.  

Quelles sont les précautions à prendre à la montagne pour les bébés ?

Il n'est pas recommandé d'emmener un nourrisson (moins de 6 mois) au-delà de 1500 mètres d’altitude pour passer une nuit, et il est préférable d'attendre 2 ans pour emmener un enfant dormir à 2000 mètres.

Il y a, bien entendu, une différence entre les bébés nés à 1000-1500m et les bébés nés au bord de la mer, mais la règle générale est : pas au delà de 1500 m pour les moins de 6 mois et pas au delà de 2000m pour les moins de 2 ans. Pas de 4000 mètres avant la puberté et pas de 8000 mètres avant la majorité !

Bien entendu, ceci est différent si l'enfant est né à de très hautes altitudes, comme en Bolivie (environ 4000 m).  Dans ce cas, le bébé conserve une certaine quantité d’hémoglobine fœtale, normalement  détruite dans les premiers jours après la naissance, qui lui permet de supporter le manque d'oxygène dû à l’altitude.

De manière générale, il faut aussi être prudent en ce qui concerne les montées et descentes rapides en altitude, comme par exemple en téléphérique ou même en avion. Même s'il  n'y a pas de risque direct pour les tympans, ça peut être douloureux. Il faut penser à faire déglutir un bébé au moment des changements de pressions (tétées, boire, manger, peu importe).

Docteur Clic est le guide de votre santé l'hiver en montagne

 

Que la montagne est belle... Sachez vous protéger.

par Sylvie Villalard-Lavauzelle

La montagne en hiver attire beaucoup de vacanciers et de passionnés. Bien que la montagne soit un endroit de rêve et de dépassement de soi, il peut être hostile à bien des égards.

Docteur Clic, toujours attentif à la santé de ses internautes, a interrogé sur son site www.docteurclic.com, le Docteur Emmanuel Cauchy, Médecin urgentiste, Guide de haute montagne, fondateur et Président d’Ifremmont (Institut de Formation et de Recherche en Médecine de Montagne www.ifremmont.com ). Le Docteur Cauchy dirige au sein de Docteur Clic la rubrique Santé en Montagne et répond sur www.medecin-consulte.com  aux questions des internautes concernant la santé en Montagne.na concernant la santé

Comment préparer son séjour d’hiver en montagne ?

 Pour son séjour, la première chose à faire est d’adapter son matériel et sa préparation physique à l’activité programmée. Si l’on décide d’aller dans une station de ski en altitude à plus de 2000 mètres et que l’on a plus de 50 ans, il est bon de prendre conseil auprès de son médecin généraliste.

A partir de quelle altitude et quelle température y a-t-il des risques de santé en montagne l’hiver ?

Pour des altitudes de 2000 à 3000 mètres, des effets peuvent se ressentir à l’effort, (essoufflement, palpitations, maux de tête). Ils sont plus marqués chez les personnes fragiles sur le plan cardiaque et respiratoire. Les enfants peuvent être plus agités. Pour le froid, il faut savoir que les températures baissent de près d’un degré tous les 150 mètres.

L'étude Elfe a pour objectif de définir des stratégies pour optimiser le développement, la santé et la socialisation des enfants

L'étude Elfe pour améliorer la santé et le bien-être de l'enfant.

par Sylvie Villalard-Lavauzelle

20 000 enfants nés en 2011 seront suivis  pendant 20 ans par l’étude Elfe (Etude Longitudinale Française depuis l’Enfance)  afin de mieux comprendre comment leur environnement les affecte, et ce dans trois domaines :

• leur développement dans l’environnement actuel polluant,
• leur santé,
• leur socialisation et parcours scolaire. 

Quel est l’objectif de l’étude Elfe ?

L’objectif global de l’étude est de produire des connaissances qui contribueront à améliorer la santé et le bien-être de l’ensemble des enfants. L’étude Elfe aidera à définir des stratégies pour optimiser le développement, la santé et la socialisation des enfants, et donc à formuler des recommandations de politique sociale et de santé publique. 

Le traitement des rhinites allergiques a-t-il évolué ?

 

Les allergies respiratoires devraient toucher 50% des français en 2020.

par Sylvie Villalard-Lavauzelle

Quel est le traitement de la rhinite allergique ?

Les premières recherches d’immunothérapie sur les pollens ont été effectuées en 1911, il y a 100 ans, par deux chercheurs anglais, Leonard Noon et John Freeman. L'immunothérapie est un traitement qui consiste à administrer des substances qui vont stimuler les défenses immunitaires de l'organisme afin de lutter contre différentes maladies. L’immunothérapie allergénique est un traitement étiologique, c’est-à-dire qui agit sur les symptômes et sur la cause des maladies.

 Jusque dans les années 80, l’immunothérapie allergénique a été administrée par voie sous-cutanée. De nouvelles recherches ont permis de développer la voie sublinguale, reconnue par L’Organisation Mondiale de la Santé en 1998 comme plus sûre et plus efficace. De la voie sublinguale sous forme de gouttes, le laboratoire Stallergènes a mis au point, pour les principaux allergènes, une immunothérapie sous forme de comprimé qui offre plus de facilité de transport et d’observance

Peut-il y avoir des complications à la rhinite allergique ?

Une mauvaise prise en charge peut-entraîner de nombreuses complications telles que des apnées, des sinusites aigües ou chroniques, des otites, des difficultés respiratoires majeures, et aussi de l’asthme (45%  des patients).

Pouce ou tétine ? Palais déformé ?

 

Pour un enfant, le pouce ou la tétine, mais pas trop longtemps...

par Sylvie Villalard-Lavauzelle

Contrairement à la succion du pouce, découverte par l’enfant au stade fœtal, geste inné qui perdure parfois après la naissance, la tétine est une invention humaine répondant à une réflexion d’adulte. Le bébé  reçoit souvent la tétine du personnel médical de la maternité pour « l’apaiser », et rendre plus calme le service…

La succion du pouce 

Pour l’enfant, sucer le pouce peut rassurer, aider à trouver le sommeil et à supporter les petits problèmes. Deux possibilités se présentent :

• L’enfant tète avec force :   si la succion persiste jusqu’à 6-7 ans, des déformations de la bouche et des dents sont à craindre.
• L’enfant tète sans force : généralement, il ne tète pas la nuit et cesse complètement en grandissant

La succion de la tétine 

Pour tenir dans la bouche, la tétine doit être solidement serrée par la langue et les lèvres. Il en résulte souvent une habitude de langue en avant qu’il faudra rééduquer. L’abandon de la tétine en grandissant sera un « deuil » souvent difficile à faire.  Par ailleurs, on note 50% d’otites en plus chez les suceurs de tétine.

Quelles sont les conséquences de la succion sur le palais ?

Jusqu’à 4 ans : si la succion est arrêtée, tout redevient normal

A 5-6 ans : en cas de succion nuit et jour, il est impératif d’arrêter

A 7-8 ans : une déformation de la mâchoire supérieure (le maxillaire) est constatée. Quand le pouce est aspiré dans la bouche, le palais se creuse, les dents sont déplacées vers le haut et avancées, la mâchoire du bas se développe en avant. Le palais devient étroit, l’occlusion entre les deux mâchoires se fait mal. Il n’y a pas suffisamment de place pour les dents.

Ceci peut aussi être causé par un dysfonctionnement respiratoire par la bouche

 Quelles sont les conséquences de la respiration par la bouche ?

Un enfant qui  suce  pouce ou tétine aura tendance à respirer par la bouche, et à conserver cette respiration buccale plus tard, ce qui contribuera à rendre le palais encore plus étroit.

Le fait de ne pas ou de mal respirer par le nez induit chez les enfants des problèmes ORL. En effet, l’air ne passant plus par le nez, il n’y a plus ce rôle de barrière naturelle. Ceci provoque alors une inflammation locale qui génère des problèmes ORL.

Par ailleurs, une étude a récemment mis en évidence que la population atteinte d’apnée du sommeil présentait un maxillaire trop étroit.

Quelles solutions apportent l'orthodentiste ? 

Elles se déroulent en trois étapes :

• Arrêt de la succion comme condition préalable.
• Elargissement du palais par différentes techniques : appareils, écartement des deux os l’un par rapport à l’autre, plaques pour augmenter la taille du palais progressivement.
• Rééducation par un orthophoniste ou un kinésithérapeute pour réhabituer l’enfant à mettre la langue au palais, et non plus entre les dents, et à respirer par le nez.

 

La spondylarthrite ankylosante fait l'objet d'une vaste étude

Pour redonner de l'espoir aux personnes souffrant de cette maladie handicapante.

par Sylvie Villalard-Lavauzelle 

Les rhumatismes inflammatoires chroniques rassemblent un grand nombre de pathologies qui affectent les articulations, évoluent par poussées et avec le temps, conduisent souvent à une érosion des articulations concernées et/ou à une diminution progressive de la mobilité de ces jointures ou de la colonne.  Parmi ces pathologies, la spondylarthrite ankylosante est une maladie essentiellement masculine dont les premiers symptômes surviennent en moyenne aux alentours de 25 ans. C’est une maladie chronique dont la cause est partiellement connue et dont le diagnostic est difficile à poser dans ses dernières phases. La mise en place d’un traitement est de ce fait retardée, il apparaît également difficile d’établir un pronostic une fois la maladie installée.

 Quelle est cette étude sur  la spondylarthrite ankylosante ?

Depuis 2007, la cohorte DESIR (Devenir des Spondylarthrites Indifférenciées Récentes)  constitue auprès de 708 patients (qui vont être suivis pendant 5 à 10 ans), une base de données démographiques, cliniques, biologiques, sérothèque et imagerie. L’objectif est de mieux comprendre la physiopathologie des rachialgies et d’analyser leurs conséquences sur les patients. Cette étude est réalisée en partenariat avec l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, la Société Française de Rhumatologie et l’Inserm, avec le soutien institutionnel de Pfizer.

 A ce jour,   la cohorte DESIR a permis de démontrer que les patients tabagiques avaient une maladie plus sévère que les patients non tabagiques.